Que font les surveillant(e)s de nuit pendant leur quart de travail au Mûrier? Est-ce un emploi facile ou difficile? Sécuritaire? Ennuyant? Qui y trouve son compte? Nous avons interrogé deux surveillant(e)s de nuit, Sonia et Thomas, qui vous dévoileront ce qui se passe dans les services résidentiels…pendant que vous dormez sur vos deux oreilles.
Le rôle d’un(e) surveillant(e) de nuit au Mûrier
Éclaircissons d’abord une chose; le mandat des surveillants, c’est de veiller au bon fonctionnement, à la sécurité physique et matérielle du milieu de vie pendant leur quart de travail. Chaque service résidentiel a ses propres particularités, mais en général, les surveillants de nuit font une partie de l’entretien ménager, s’assurent dans leurs échanges avec les résident(e)s que leurs interventions favorisent l’atteinte des objectifs du plan de séjour, et remplissent un rapport d’état de situation à chaque fin de quart de travail.
Une fois les tâches ménagères et administratives complétées, les surveillants de nuit affirment en toute transparence qu’ils ont beaucoup de temps libre pour vaquer à leurs occupations personnelles. Et c’est parfait ainsi.
Un emploi parfait pour les étudiant(e)s
Sonia est étudiante à la maîtrise en philosophie; son champ d’études porte sur la déstigmatisation en santé mentale et les injustices vécues par les personnes psychiatrisées. Thomas quant à lui est étudiant en enseignement secondaire. Tous deux apprécient les heures qu’ils peuvent consacrer à leurs études pendant leur quart de travail. Sonia divise ses rondes de nettoyage en 3 et fait de la lecture ou prépare une conférence qu’elle compte donner prochainement sur son domaine d’études. Thomas consacre les premières 2h30-3h à l’entretien puis profite du reste de son quart pour faire ses lectures et ses travaux.
Pour ceux et celles qui étudient ou souhaitent étudier dans un domaine connexe à la santé mentale et à l’intervention, Sonia souligne à quel point ce poste peut être une belle introduction en la matière:
« Ça me permet d’avoir une première expérience auprès de cette clientèle, de créer des liens avec ces personnes, résoudre des conflits, les aider dans les périodes où ça va moins bien. Par exemple, il m’arrive d’échanger avec ceux qui font de l’insomnie à cause de leurs symptômes; je les aide à trouver des moyens de se calmer et de retourner se coucher. Je lis les notes sur les résident(e)s pour apprendre sur eux, comment les intervenant(e)s gèrent différentes situations. Ce ne sont pas des exemples théoriques de techniques d’intervention,ça s’est réellement passé dans la journée avec des résident(e)s que je connais, je peux ainsi voir comment les intervenant(e)s ont dealé avec ça, et ça m’inspire dans mes façons d’interagir par la suite. »
Thomas apprécie également le contact avec les résident(e)s:
« Ce sont des personnes très gentilles et calmes. Je les vois surtout le soir en arrivant, elles viennent me parler, je leur donne leur médication pour celles qui ne l’ont pas encore pris. À partir de 23h le service est très tranquille, il n’y a plus personne ou presque, jusqu’à leur réveil vers 6h30. Au niveau de ma future carrière d’enseignant, ce poste me permet d’apprendre à expliquer les choses de différentes façons. »
Sécuritaire, le quart de nuit?
Nos deux surveillants répondent oui, sans hésiter. Thomas souligne qu’il n’a jamais eu à intervenir; lorsqu’une personne s’agite, elle se calme rapidement en échangeant avec lui.
Sonia se sent également en sécurité sur son lieu de travail:
« Le type de résidences offertes par le Mûrier est très axé sur l’autonomie, on ne s’attend donc pas vraiment à des résident(e)s violent(e)s ou à problème, généralement ça se déroule très bien. Parfois des personnes peuvent vivre un peu de détresse et d’anxiété mais elles bénéficient déjà d’un bon suivi avec l’équipe de jour. Les intervenant(e)s font vraiment une très bonne job pour valoriser l’autonomie des résident(e)s. »
Sonia remarque également que l’horaire de ses quarts de nuit lui permettent aussi de se sentir en sûreté lors de ses déplacements, puisqu’elle débute généralement vers 22h30 et termine à 8h. Comme le transport en commun est accessible à ces heures, c’est facilitant.
Bien accompagné(e), même de nuit
Avec des quarts de travail d’une durée de 9h30, Sonia souligne qu’il est facile d’avoir des semaines de travail de 40 heures pour ceux et celles qui le souhaitent. Ses quarts plus longs lui permettent également d’avoir plus de deux jours de congé par semaine. Autre avantage, le nombre d’heures permet d’acquérir plus d’ancienneté sur la liste de rappel, et ainsi postuler éventuellement sur d’autres quarts ou d’autres postes.
Est-on bien outillé(e)s pour assurer seul(e) les tâches de nuit? Thomas nomme les différentes formations qu’il a reçu depuis son entrée en poste en tant que surveillant de nuit, il y a plus d’un an: formation au sein de son service résidentiel, formation avec les ressources humaines, plusieurs formations en ligne. Il peut toujours se référer à un guide répertoriant toutes les tâches à faire pendant la nuit au besoin.
Sonia apprécie également d’avoir suivi la formation concernant la loi 90 pour être en mesure de respecter les procédures lors de l’administration de médicaments. Elle se sent bien outillée et sait quoi faire en cas d’erreur.
Nous recrutons!
Le Mûrier cherche actuellement à combler plusieurs postes de surveillant(e)s de nuit; les personnes embauchées permettront à nos employé(e)s de partir en vacances l’esprit tranquille, après avoir travaillé d’arrache-pied pendant la pandémie.
Selon Sonia, ce poste permettra aux futur(e)s surveillant(e)s de nuit d’avoir « beaucoup d’autonomie et de liberté par rapport à l’organisation des tâches pendant le quart de travail ».
Pour connaître tous les détails de poste, rendez-vous sur notre section Carrières.
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