Le Mûrier a été invité par une équipe de recherche du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CR-IUSMM) à participer à une étude pilote visant à mesurer les impacts d’une saine alimentation chez les personnes vivant avec la schizophrénie (Trente jours de repas : l’apport du Mûrier à la recherche en santé mentale).
Considérant notre mission d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec un trouble grave de santé mentale tel que la schizophrénie, notre éternel souci que nos résidentes et résidents puissent se nourrir convenablement et notre engagement depuis 2011 à proposer un service d’aide et d’entraide pour la sécurité alimentaire, il allait de soi qu’il fallait accepter ! Le Mûrier s’est aussi engagé à prendre en charge les coûts additionnels liés à l’achat de nourriture lorsque le montant alloué par l’équipe de recherche sera épuisé.
2025 : une année qui démarre en grand pour la Fabrique à bouffe !
C’est la Fabrique à bouffe (FAB), l’une de nos deux cuisines de production, qui préparera en février les 300 repas et nombreuses collations destinés aux dix personnes participantes à l’étude. Mais comme ces dernières doivent adopter une alimentation bien précise (exclusivement méditerranéenne et anti-inflammatoire) pendant un mois, ce n’est pas possible de simplement prévoir des portions supplémentaires !
Benoît Ray, le cuisinier-formateur de la FAB, n’a pas hésité à sauter dans le projet avec enthousiasme, et sa collaboration est essentielle puisqu’il est responsable de tout organiser avec la coordonnatrice de recherche et sa collègue nutritionniste. Bien que plusieurs recettes du menu régulier répondent aux critères fixés par l’équipe de recherche, il a travaillé un bon moment à choisir et à adapter plusieurs nouvelles recettes à partir des suggestions fournies avant d’obtenir l’approbation finale de la nutritionniste. Celles et ceux qui connaissent Benoît le savent : impossible pour lui de servir quelque chose qui n’est pas appétissant ou agréable au palais !
Les plats retenus seront bons, goûteux et bourratifs. Aussi, pour faciliter la tâche aux personnes participantes qui souhaiteraient les intégrer de manière durable à leur menu, ils sont constitués d’aliments à prix abordable et peuvent être cuisinés facilement.
Un exploit logistique
Comme les personnes participantes ne sont pas nécessairement résidentes du Mûrier, les plats devront être préparés à l’avance avant d’être livrés à domicile. Et la réorganisation du travail en cuisine ne doit pas créer de surcharge de travail pour les stagiaires de nos programmes d’expérimentation à l’emploi qui y travaillent. Pour cela, l’équipe de Cuisinons ensemble sera mise à contribution et devra modifier son emploi du temps pour la durée du projet.
Merci aux équipes de la FAB et de Cuisinons ensemble pour votre grande implication !
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