Pour une deuxième année consécutive, nos résident(e)s ont été accompagnés tout au long de l’été par une intervenante en services de soutien en santé mentale, un emploi étudiant où la titulaire, Gabrielle, avait pour rôle d’organiser des sorties et activités dans chaque service résidentiel.  

S’adapter aux besoins de chaque milieu

Gabrielle a rapidement saisi que les services résidentiels du Mûrier logeaient des clientèles variées; au Jalon, où il n’y a que des résidentes, elle était en soutien à Kelly, la cuisinière-formatrice. Aux Appartements Papineau, elle a pu profiter des occasions organisées par Jean-François, nouvel agent de milieu et organisateur communautaire de la SHAPEM, pour interagir avec les résident(e)s. Au Toit Vert, en annonçant ses activités une semaine à l’avance, elle pouvait s’assurer une belle participation de leur part. À la Résidence Pie-IX, les résident(e)s préféraient faire leur choix parmi les deux activités qu’elle leur proposait à son arrivée.  

Des sorties aux goûts des résident(e)s

Gabrielle admet qu’il lui a fallu un peu de temps pour saisir les différents besoins et intérêts des résident(e)s, puis pour trouver comment la meilleure façon de les mettre à l’aise. Elle avait pris l’habitude d’aller cogner aux portes et saluer ceux et celles qui sortaient moins ; « même si ces personnes ne participent pas aux activités, elles me disaient que ça leur faisait plaisir que je pense à elles. On avait alors l’occasion de jaser un peu.» 

En sortie, elle a accompagné les résident(e)s au Jardin botanique, au Planétarium, au Biodôme, au Musée des beaux-arts, au Vieux-Port de Montréal. Ensemble, ils et elles ont joué au bingo, et mangé des crèmes glacées. Les causeries avec café et pâtisseries ont aussi eu la cote!  

Une expérience pertinente pour sa carrière

Cet emploi étudiant sera d’une belle utilité dans son parcours professionnel, selon Gabrielle, qui étudie en intervention et délinquance au CÉGEP.

« Je souhaitais travailler auprès d’une clientèle que je ne connaissais pas; la santé mentale, et surtout la schizophrénie, a été seulement effleurée en classe. C’est ce qui m’intéresse le plus, alors j’étais heureuse de pouvoir l’explorer dans mon travail ici. J’ai compris qu’il était nécessaire de prendre le temps de connaître chaque personne. Pour mon futur travail d’intervenante, j’ai aussi appris à préserver leur confidentialité, je ne savais pas à quel point c’était difficile! J’ai évolué. Je suis vraiment contente de m’être lancée là-dedans, car tout ce que tout le monde m’a appris, intervenants et usagers, c’est tellement une belle expérience.» 

Au nom de tous les résidents et résidentes qui ont profité de sa présence, de son sourire et de son accompagnement dans les sorties, un grand merci Gabrielle!